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La gonarthrose ou arthrose du genou

gonarthrose

La gonarthrose est l’arthrose du genou.

Les lésions d’arthrose se développent soit dans l’articulation entre le fémur et la rotule (35% des cas), soit dans l’articulation entre le fémur et le tibia (65% des cas).

Le principal facteur de risque de gonarthrose est la surcharge pondérale (surpoids ou obésité). Les traumatismes sportifs s’accompagnant de lésions ligamentaires graves (footbal et rugby) favorisent aussi, par leurs séquelles, la survenue d’une gonarthrose. Les 2 derniers facteurs de risque sont l’ablation du ménisque et les défauts d’axe du genou (en X ou en parenthèse).

L’arthrose entre le fémur et la rotule (fémoro-patellaire) :

  • se manifeste par une douleur du genou à la descente des escaliers et à la station assise prolongée ;
  • se traduit par des signes de souffrance de l’articulation à l’examen du médecin ;
  • est confirmée par les radiographies explorant spécifiquement cette articulation.

L’arthrose entre le fémur et le tibia (fémoro-tibiale) :

radiographie d'un genou arthrosique
  • se manifeste par une douleur « mécanique » du genou ;
  • se traduit par une limitation de la mobilité du genou ;
  • est confirmée par les radiographies retrouvant les images caractéristiques de l’arthrose.

Le traitement est sensiblement le même pour les 2 articulations (sauf pour la chirurgie).

Les mesures non médicamenteuses sont dans l’ordre des priorités :

  • la réduction de la surcharge pondérale ;
  • l’entretien d’une activité physique en endurance (marche ; natation) ;
  • l’observation des conseils d’économie articulaire ;
  • la mobilisation de l’articulation par des exercices de kinésithérapie adaptés ;
  • le recours aux aides techniques (genouillère, semelles orthopédiques, canne).

Les médicaments appartiennent à 3 classes :

  • les antalgiques (et le paracétamol est privilégié) ;
  • les anti-inflammatoires prescrits en cure courte dans les poussées aiguës douloureuses et, éventuellement, injectés dans l’articulation ;
  • les anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente pendant plusieurs mois.

La chirurgie concerne l’arthrose fémoro-tibiale. Elle est :

  • préventive (et suffisamment précoce) quand il existe une désaxation du genou ;
  • curative (prothèse) quand le traitement ne contrôle plus ni la douleur, ni le handicap.